Moins d’EXERCICE, plus de MOUVEMENT !

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Moins d’EXERCICE, plus de MOUVEMENT !

Le mouvement existe 100% du temps d’éveil d’un humain ou d’un cheval.
L’exercice est un temps alloué à une activité spécifique et répétée.
Un corps se bâtit et s’adapte autour de ce qu’il vit la majorité du temps.
 
1h de sport quotidien, et même à très bon niveau, ne prédomine pas dans le schéma corporel d’un humain occidental ou d’un cheval domestique.
Si on étire nos ischio-jambier 2h par semaine au Yoga mais qu’on les cisaille et les compresse une vingtaine d’heures dans cette même semaine sur des sièges, alors la prédominance est vite calculée !
 
Le but n’est pas de se décourager mais de comprendre pourquoi ça n’apporte pas souvent les résultats qu’on attend, pour nous comme pour nos chevaux.
Un corps est fait pour un certain nombre de mouvements nécessaires à ses activités primaires, et ces derniers sont ceux qui activent parfaitement nos fonctions physiologiques.
La palette de mouvements primaire de l’humain est incroyablement variée : il marche, il court, il rampe, il nage, il grimpe, il saute, il se balance, il s’accroche, il porte, il pousse, il tire, il soulève, il agrippe, il dort sur le sol en chien de fusil le bras sous la tête, il s’assoit accroupi ou en tailleur… Je n’en dit pas ici la moitié!
Et quotidiennement, nous n’utilisons probablement pas 5% de notre potentiel corporel et sensitif.
Un bon coureur, un bon cycliste, un bon nageur, utilisent seulement les muscles spécifiques à ces mouvements. Et plus ces muscles se spécifient, plus les régions périphériques faiblissent.
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On pourrait imaginer un corps comme une tente canadienne, qui a ses piliers et ses sardines qui tendent toute la structure.
Un sport, c’est une sardine. Pour haubaner le corps de toutes parts, il faut une variété de mouvements suffisants pour solliciter finalement la totalité des tissus du corps.
Pour en revenir aux chevaux :
  • Ils n’ont originellement pas la gamme de mouvements que nous avons… Mais comme nous, les chevaux sédentaires sont très loin de solliciter tout leur potentiel.
  • Rares sont ceux qui se déplacent des kilomètres quotidiennement en terrains variés, cherchent leur nourriture, grattent, retournent, creusent, descendent, montent, nagent, sautent, se reproduisent, se séduisent, se battent, paradent, poursuivent, fuient, explorent, se toilettent, etc.
  • Comme nous, ils font des exercices, souvent trop peu variés, et développent certains groupes musculaires seulement.
  • Comme nous, ils n’ont qu’une ou deux sardines pour tendre leur tente et sont donc bancales, fragiles, dissymétriques.
  • Comme nous, ils mangent plus qu’ils ne se dépensent.
 
Eux, nous, on fait ce qu’on peut !
L’exercice, c’est mieux que rien.
 
Mais on peut tous lutter à notre échelle contre les déficits liés à la sédentarité par des petites choses.
On peut changer certaines habitudes de mode de vie.
 
Et on peut varier les exercices.
 
S’il faut choisir, le cheval bénéficierait sûrement d’avantage de marcher “hors piste” 20mn que de faire 1h d’exercice en carrière.
Prioritairement, recherchez les mouvements naturels dans son mode de vie pour stimuler tous les mouvements liés aux relations sociales.
Recherchez aussi la locomotion naturelle par des sorties (extérieurs variés, PTV, mountain trail, etc) et vous pouvez compléter bien sûr selon les manques en carrière avec des sauts, du travail de coordination à plusieurs pistes, etc.
S’il ne faut retenir qu’une chose de tout cela.
 
STIMULONS LES MOUVEMENTS NATURELS !!!

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