Maintien de l’avant-main du cheval
Beaucoup de cavaliers se concentrent sur l’arrière main du cheval et oublient que le bon fonctionnement de l’avant main est primordial.
Le “SELF CARRIAGE” (auto-maintien) dont parlent les biomécaniciens anglo-saxons est une notion qui décrit l’importance du tonus des muscles de l’avant main pour porter un cavalier.
Voici une photographie de mon cheval prise à une phase de son travail où il manquait de maintien.
La zone cerclée représente grossièrement les groupes musculaires qui manquent de résistance. Il s’agit de ceux de
l’encolure, de l’épaule, du thorax et de l’avant bras.
La cage thoracique n’étant pas attachée aux épaules par une articulation (contrairement à l’humain), ce sont des ceintures musculaires qui doivent la soutenir. Au fur et à mesure d’une croissance normale, les muscles se renforcent et le thorax émerge d’entre les épaules. Le garrot monte.
Les jeunes chevaux, les chevaux insuffisamment mobilisés et les chevaux montés “coincés” ne sont donc pas assez développés ici, et le thorax coule entre les épaules.
En rajoutant le poids d’un cavalier, on aggrave le problème.
Voici quelques marqueurs visuels simples d’un thorax qui “coule” :
-les lignes du dos et du ventre descendent significativement.
-La géométrie (ici l’écartement) des foulées antérieures et postérieures sont très inégales.
-La protraction de l’antérieur au soutien est en retard : de profil, on voit parfois le pied antérieur sous la ligne du nombril.
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